
1493 la « découverte de la Guadeloupe
Il y a 25 siècles, les indiens caraibes occupaient déjà le territoire. Cette période, dite précolombienne, s’achève en novembre 1493, avec l’arrivée de Christophe Colomb sur nos rivages. Mais, la colonisation effective de l’archipel n’est pas une suite tranquille. Il faudra attendre 1635 pour qu’un premier établissement français soit établi à la Pointe Allègre, en nord Basse-Terre. Ces colons mourront de faim. D’autres tentatives de plus grande envergure réussiront. Pendant un peu plus d’un siècle, Anglais et Français se livreront des batailles navales et terrestres d’importance pour la possession de la Guadeloupe.
1789 – la révolution en Guadeloupe
La Révolution de 1789 initie une période de troubles marquée par l’Occupation anglaise. En 1794 Victor Hugues reprend la colonie au prix d’une bataille où les esclaves libérés jouent un rôle majeur. La place Sartine devient la place de la victoire et on plante des sabliers en l’honneur du retour à la France. Une sévère répression s’abat sur les anti-révolutionnaires. Elle explique, dans une certaine mesure, la disparition de la classe des grands blancs.
1794- la première abolition de l’esclavage
La première abolition de l’esclavage, en 1794, fournit des occasions d’émancipation et de promotion aux nombreux hommes de couleur participant à la guerre d’indépendance américaine ou la conquête des colonies anglaises de la Caraïbe. Cette élite militaire s’illustre en Guadeloupe entre 1801 et 1802. Elle refuse la nouvelle politique de Lacrosse, le chasse de la colonie, assure la gestion du territoire jusqu’à l’arrivée de Riche-pance, le 2 mai 1802. Les desseins inavoués de cet envoyé de Bonaparte, finalement mis à jour, la rébellion militaire se transforme en guerre de Guadeloupe contre le rétablissement de l’esclavage. L’épilogue s’écrit en lettres de feu sur l’habitation d’Anglemont avec le sacrifice de Delgrès et des siens.
1802 – l’esclavage est rétabli en Guadeloupe
En 1802, la Guadeloupe vit un traumatisme profond et prend place, avec la Guyane, parmi les territoires qui ont vécu un rétablissement de l’esclavage. Les quatre décennies qui suivent sont marquées par la montée de l’ébolitionnisme, l’entrée dans la révolution industrielle et la crise sucrière à partie de 1830.
1848 – la seconde abolition de l’esclavage
En 1848, Victor Schoelcher obtient l’abolition de l’esclavage. L’ancien esclave, devenu citoyen, dispose de droits politiques plus étendus que les femmes, même blanches et appartenant à la classe des habitants. Les problèmes à surmonter sont colossaux. Certains tiennent à l’étique, à l’instar de l’indemnisation des Colons, d’autres relèvent de l’économie et de la finance. Comment, dans ces conditions, assurer le travail sur les habitations dans un rapport conflictuel persistant ? La solution réside, selon les Colons, dans l’immigration. Il faut, disent-ils, « chercher au-dehors ce que n’avons au-dedans ». La Guadeloupe accueille des Indiens, des Congos, des Madériens, des Annamites, des Chinois et même des Japonais. Il faut ajouter à tout ceux-ci, bien sûr, des Français et des gens de la Caraïbes.
1936- Felix Eboué. Premier gouverneur noir
Le terrible cyclone de 1928 précipite la Guadeloupe, avant les autres, dans la grande crise des années 1930. Cependant, des signes de reprise apparaissent avec la politique de reconstruction et d’édification de nombreux bâtiments officiels par l’architecte Ali Tur. La nomination d’un gouverneur noir, Félix Eboue, originaire de la Guyane, reconnaissant la légitimité des revendication des travailleurs fit beaucoup ramener le calme social. A son départ, en 1938, sous les vivats de la foule, Félix Éboué laisse une colonie fixée sur son devenir jusqu’à la défaite de 1940.
1946- la départementalisation
Le 14 Juillet 1943 la nomination d’un haut-commissaire pour les Antilles, en la personne d’Henry Hoppenot, marque la fin du régime de Vichy et la libération du territoire. En Guadeloupe, c’est le triomphe de la vieille revendication assimilationniste reprise par les partis de gauche. Vainqueur des élections, communistes et socialistes, soutiennent la loi de départementalisation, énergiquement défendue par Aimé Césaire. Elle est promulguée le 19 Mars 1946.
1976 – l’éruption de la soufrière en Guadeloupe
La dernière éruption de la Soufrière date de 1976; il s’agissait d’une éruption phréatique qui a conduit à l’évacuation de la partie Sud de la Basse-Terre, en Guadeloupe, soit 73 600 personnes sur 3 mois et demi. Aucun mort n’a été déploré. Point culminant de la Guadeloupe le Volcan de la Soufrière est site magistral à découvrir lors de votre venue sur les iles.
Une polémique très médiatisée éclatait entre les scientifiques Claude Allègre et Haroun Tazieff sur la nécessité de l’évacuation. Claude Allègre préconisa l’évacuation de la population, affirmant catégoriquement qu’avec l’hypothèse de l’intrusion magmatique, l’éruption serait grave, alors qu’Haroun Tazieff soutint que l’éruption était sans danger. Le préfet décida tout de même l’évacuation, mais l’éruption ne fit d’autres dommages que matériels.
1989- Hugo en Guadeloupe
Le 17 Septembre a 5 heures TU (01h en Guadeloupe) l’œil de l’ouragan Hugo passe en plein sur la Guadeloupe. Les rafales de vent ont dépassé les 300km/h, ravageant la majeure partie de l’archipel, détruisant plus de 60% de la récolte de canne à sucre, 100% de la récolte de bananes, causant pour 466 millions de francs (1989) de dommages et 152 millions de dégâts à l’industrie hôtelière.
Le coût total des réparation s’élèvera à plus de 4 milliards de francs. Il laisse aussi 25 000 personnes sans abri et 35 000 sinistrés. Hugo fait 107 blessés en Guadeloupe et cause directement entre 7 et 11 décès, selon différentes sources.
D’après Raymond Boutin, historien. Source : Magasine « Vakans o péyi » Guadeloupe.
1999- Naissance du « Domaine Karaibes » en Guadeloupe
Monsieur Galloux ,originaire du Quebec, achète le terrain vierge à dans la bourgade de Deshaies, d’un hectare vue mer, et muni de pelle, pioche et brouette donne vie à cinq bungalows exotiques en bois rouge du Brésil. Il trace les grandes lignes du jardin tropical et plante quelques belles éspèces. Il n’exploite pas le gîte et décide de le vendre.
2004 Rachat du « domaine Karaibes » en Guadeloupe
Le couple, Michel et Dominique, reprend les rênes du gîte, notamment avec la création du site internet, la construction de la maison ainsi que celle de la piscine.Ils passent cinq années à concrétiser ce projet.
2009- Reprise du « Domaine Karaibes » en Guadeloupe
En famille, Olive, Fanfan, Seb, Eva et Axel, donnent le meilleur pour créer, restaurer et décorer les gites dans un esprit nature, les sept hébergements. Ils redessinent et agrémentent le jardin et l’espace piscine d’essences et plantes exotiques. Mais surtout ils réservent l’essentiel : un accueil plus que chaleureux à tous leurs vacanciers…

